Je ne suis pas chrétien – je suis même carrément athée – mais je n'aime pas qu'on massacre des chrétiens.
La même semaine que la terrible attaque contre la mosquée de Christchurch, en Nouvelle-Zélande, plus de deux cents chrétiens ont été tués au Nigéria. Les médias ont fort peu évoqué ce massacre. Aucune marche n’a été organisée pour ces chrétiens, les églises n’ont pas fait sonner les cloches. Le Vatican fut quasi muet.
En 2018, 4 305 chrétiens dans le monde ont été assassinés parce qu'ils étaient chrétiens, contre 3 066 en 2017. En un an, deux fois plus d’églises ont vandalisées, pillées ou détruites : 1 847 en 2018, 793 en 2017. Ces chiffres sont fournis par l’index mondial des persécutions contre les chrétiens, que tient depuis vingt-cinq ans l’ON
G protestante Portes ouvertes (Open Doors), active dans 70 pays. D’après ces sources, 245 millions de chrétiens – catholiques, orthodoxes, protestants – ont été persécutés dans le monde, soit « un chrétien sur neuf », contre un sur douze l’année précédente.
Selon Wikipédia, le rapport dirigé par l'évêque anglican de Truro (Cornouailles), Philip Mountstephen, sur la persécution des chrétiens dans le monde, et dont une version provisoire est publiée le 2 mai 2019, révèle que « dans certaines régions, le niveau et la nature des persécutions sont sur le point de répondre à la définition internationale du génocide adoptée par l’ONU ». Il estime qu’à l’échelle mondiale, une personne sur trois, quelle que soit sa religion est victime de persécution, si on inclut aussi les persécutions dites « économiques » (refus de logement, d’emploi), et précise que « les croyants persécutés sont chrétiens, dans une écrasante majorité des cas (80 %) ».
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