Cette abomination dure depuis trente ans. Comme il faut appeler un chat un chat, des hommes mariés, pères de familles, en grande majorité d'origine pakistanaise, ont soumis et violé des jeunes filles blanches, de milieu modeste, d’origine britannique. Il aura fallu 20 ans pour que la police et la justice anglaise prennent leurs responsabilités en enquêtant et en condamnant.
L’actuelle ministre de l’Intérieur, Priti Patel, est une femme à poigne. D’origine indienne (on sait les rivalités sanglantes entre Indiens et Pakistanais importées d’Asie sur le sol britannique), Patel se situe à la droite du parti conservateur. Grande admiratrice de Margaret Thatcher, elle a milité en faveur d’un Brexit dur. Elle est membre des « Amis conservateurs d’Israël ». Á ce titre, elle a effectué en 2017, un voyage très confidentiel au pays de Netanyaou, sans en informer le gouvernement, afin de mettre sur pied un financement à l’armée d’Israël eu titre d’une intervention humanitaire en faveur des blessés syriens du Golan.
Tout récemment, elle a été accusée d’avoir jeté un classeur à la figure d’un de ses conseillers et d’avoir provoqué la tentative de suicide par médicaments d’un autre conseiller. Pour l'instant, Boris Johnson la soutient.
Pour ce qui nous préoccupe ici, elle a annoncé la publication prochaine d’une étude officielle sur les viols en bande organisée et sur les manquements de la justice britannique. Et ce, alors que des hauts fonctionnaires du ministère ont tenté, une nouvelle fois, d'étouffer l'affaire. Pour Patel, il est clair que les délinquants ont été protégés au nom du politiquement correct. Il est désormais temps que les victimes puissent être efficacement protégées et puissent se reconstruire.
Il faut dire que l'ancien ministre de l'Intérieur, Majid Javid, musulman d'origine pakistanaise – et qui pour moi s'illustra en juin 2019 pour avoir signé l'ordre d'extradition de Julian Assange vers les États-Unis – avait promis qu'il n'y aurait pas de tabous dans les enquêtes. Néanmoins, le ministère décida de ne pas rendre ses conclusions publiques au motif qu'elles ne seraient pas dans l'intérêt du public.
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