mardi 20 mai 2014

On me demande de “ libérer ” l'entreprise

J'avais oublié que les entreprises françaises se débattaient dans des carcans insupportables. Heureusement que le journal L'Opinion et son fondateur Nicolas Beytout, ce grand humaniste né, comme il convient, à Neuilly-sur-Seine, s'est rappelé à mon bon souvenir par une campagne citoyenne.

À titre personnel, Beytout est un enchaîné, victime du manque de liberté d'expression sévissant dans notre pays. Ces dernières années, il n'a pu entretenir des relations quasi clandestines qu'avec Europe 1, TF 1, France Info, RTL, Sciences-Po, France Inter, Le FigaroLes Échos, LVMH, la Commission trilatérale, le Groupe Bilderberg, la Fondation de France, le Comité d'éthique du Medef et le Musée d'Orsay. Sans parler de L'Opinion, journal qu'il a fondé.


Par le biais de ce journal, Nicolas Beytout lance une "grande pétition nationale", proposant "aux entrepreneurs, dirigeants, politiques, salariés et citoyens de s’engager sur 7 grandes priorités pour libérer l’entreprise et le travail, restaurer la confiance et moderniser le pays." Cette pétition sera soumise au président de la République, l'"ennemi de la finance".
On me demande de “ libérer l'entreprise ”

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