vendredi 29 septembre 2017

Les JO de Paris au prix de la mort de langue française




Ils étaient huit à Lima pour représenter la candidature de Paris. Cinq d’entre eux :  Valérie Pécresse (résidente de la région Île-de-France, ancienne ministre de droite), Guy Drut (ancien champion olympique, ancien ministre de droite), Tony Estanguet (triple champion olympique de canoë), Youssef Halaoua (vidéaste), Anne Hidalgo (maire solférinienne de Paris), se sont exprimés en anglais alors que le français est la première langue officielle de l’olympisme et que, lorsqu’il y a conflit entre la traduction d’un document en français et en anglais, c’est la version française qui fait foi.

Techniquement parlant, s’exprimer en anglais n’a aucun intérêt pratique car des traductions simultanées sont systématiquement offertes.

Hidalgo avait déjà foulé aux pieds le français avec son slogan « Made For Sharing » affiché en lettres lumineuses sur la Tour Eiffel en février.

Les susnommés ont lâché le français en rase campagne pour la langue de la pub, mais aussi de la CIA et de Lehman Brothers.



Les JO de Paris au prix de la mort de langue française


Article 24 de la Charte de l’Olympisme : 1 - Les langues officielles du Comité International Olympique sont le français et l’anglais. 2 - À toutes les Sessions, une interprétation simultanée doit être fournie en français, anglais, allemand, espagnol, russe et arabe. 3 - En cas de divergence entre le texte français et le texte anglais de la Charte olympique et de tout autre document du CIO, le texte français fera foi.

Denis Masseglia (Président du Comité national olympique et sportif français, CNOSF), Nantenim Keïta (championne du monde et championne paralympique du 400 m malvoyant) et Laura Flessel (championne du monde et championne olympique d’escrime, actuelle Ministre des Sports) se sont exprimés en français.

Guy Drut, dans son discours en anglais, a prononcé « Montréal » à l’anglaise. Les Québécois ont sûrement apprécié.

Anne Hidalgo est présidente de l’Association internationale des maires francophones (AIMF). 


PS : Le tunisiano-français Youssef Halaoua, qui s'est exprimé également en arabe et en français, a bien montré à quel point il était colonisé dans sa tête et qui sont ses vrais maîtres : « Pour m'entraîner, quand j'étais plus jeune, je regardais des vidéos des grade évaluation speech (remises des diplômes) aux Etats-Unis. Donc quand les Américains me disent tu as bien parlé, c'est un rêve de gosse». 

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