dimanche 16 septembre 2018

Lyon, ville singulière



Á Lyon, bien souvent, on ne fait pas comme tout le monde.

Je passe rapidement sur le fait que des petits bistrots bien sympas offrent l’une des cuisines les plus grasses de la terre.

Parlons infrastructure. Lyon est la seule ville de France traversée par une autoroute. L’ancien maire, Louis (dit « Zizi ») Pradel, un génie élu et réélu par les Lyonnais, y tenait absolument. Ce serait bon pour le commerce, avait-il affirmé. Tu parles ! Donc, des heures durant chaque jour, un flot de voitures “ lyonnaises ” côtoient, en des ralentissements à n’en plus finir, des voitures et des 36 tonnes qui traversent la France du nord au sud et du sud au nord. Dans une pollution record (Lyon étant la grande ville la plus polluée de France). Pour réaliser cette infrastructure, un quartier, dit-on magnifique, fut éventré. Il se murmure qu’à terme cette portion autoroutière devrait disparaître. Á l’horizon 2050.

Contrairement à celui de Toulouse, l’aéroport international de Lyon est situé relativement loin de la ville. Ce qui est une très bonne chose. Mais qu’à cela ne tienne : Lyon est la seule ville de France qui a installé un péage, privé, bien sûr, entre la ville et l’aéroport. On peut aussi utiliser une navette, qui n’est pas donnée (16 euros l’aller au tarif normal pour une dizaine de kilomètres).

Dans le métro lyonnais, la plupart des rames ne sont ni climatisées, ni même aérées. Dans une des villes les plus chaudes de France. La société des transports lyonnais aurait pu remédier à ce vrai désagrément. Hé non, elle laisse cuire dans son jus tout une population captive.

Plus sérieusement : la ville, non pas “ de ” Jean Moulin mais où celui-ci a écrit une page héroïque de l’histoire de France, a donné à l’université la plus révisionniste de notre pays le nom du grand résistant. Sans complexe et sans honte.

Lyon, ville singulière

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