Je ne sais pas qui est l'auteur de ce texte qui fait les délices d'internet, mais j'adore :
Imaginez le confinement raconté par les grands auteurs :
Comment raconteraient-ils le confinement ?
Flaubert : raconte l'ennui d'une jeune femme confinée avec son mari.
Balzac : raconte l'histoire de la fabrication du canapé où son héros est assis.
Proust : Son héros tond pendant le confinement. L'odeur de l'herbe coupée lui remémore son passé.
Ionesco : Le confinement attend la fin de l'homme.
Zola : Raconte avec précision le quotidien d'un ouvrier d'Amazon contraint de travailler.
Maupassant : Son héros confiné a des hallucinations et devient fou.
Feydeau : Un mari, sa femme et l'amant de celle-ci sont confinés ensemble, des quiproquos en perspective.
Musso : Deux personnes que tout oppose sont confinés dans la même maison. Ils tombent amoureux.
Marguerite Duras : confinée. Se confiner. Je crois que ça va durer 14 jours. Ou peut-être plus. Promener mon chien. Absence de chien. L'attestation était pourtant prête sur la table.
Stephen King: un alcoolique repenti, confiné, est torturé par le fantôme de son frère jumeau mort à 8 ans qui le pousse à tuer sa femme obèse et fanatique religieuse.
Pascal : confiné, l'humain lance une appli de paris en ligne à propos de la date de fin du confinement ou de la date de fin du monde.
Kafka : un homme confiné s'ennuit, regarde une mouche courir sur son plafond... À la fin, c'est la mouche qui le regarde, courir sur les murs...
Bukowski : se lève à midi et boit une bière au petit dej avant d’écrire le plus beau poème jamais écrit en se grattant les couilles.
Camus: le confinement ne fait qu'accentuer l'esprit étroit de l'homme et enferme ses questions dans des bocaux sans réponses.
Lamartine : « Un seul cas de coronavirus et tout est dépeuplé. »
Pennes : l'adulte confiné retrouve son âme d'enfant et plonge dans des aventures imaginaires.
Mais ce qui suit, en revanche, c'est du Rimbaud :
Par les soirs bleus d’été, j’irai dans les sentiers
Picoté par les blés, fouler l’herbe menue.
Rêveur, j’en sentirai la fraicheur à mes pieds,
Je laisserai le vent baigner ma tête nue.
Je ne parlerai pas, je ne penserai rien
Mais l’amour infini me montera dans l’âme
Et j’irai loin, bien loin, comme un bohémien,
Par la Nature, heureux comme avec une femme.
Sensation
Arthur RIMBAUD (1854 / 1891) premier poème
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