vendredi 9 septembre 2016

Du tourisme et de sa représentation


Parce qu’ils avaient de l’argent, beaucoup de loisirs et qu’ils dominaient le monde, les aristocrates britanniques ont créé ou codifié le sport tel que nous le connaissons (football, athlétisme, boxe, golf) et le tourisme. On ne va pas passer la nuit sur la lutte des classes dans le sport chez nous voisins d’outre-Manche, mais ils sont tout de même les auteurs de cette jolie formule : « Le football est un sport de gentilshommes joué par des voyous ; le rugby est un sport de voyous joué par des gentilshommes » (Football is a gentleman’s game played by ruffians; rugby is a ruffian’s game played by gentlemen).

Aux XVIIe et XVIIIe siècles de nombreux jeunes aristocrates britanniques effectuent un « Grand Tour » qui les mènent le plus souvent en Italie et en Grèce, aux sources de la civilisation européenne. Le Tour peut durer un an, avec une escale obligée à Venise pour l’éducation sexuelle. Lord Byron, qui cracha sur son épouse le jour de leurs noces noces et l’abandonna seule dans la chambre nuptiale en lui criant qu’il lui était impossible de dormir dans la même pièce qu’une femme, accomplit son périple initiatique avec son ami le baron John Hobhouse.

A partir de 1800, le « Grand Tour », sans se démocratiser, se popularise quelque peu. Ainsi naît en 1800 le mot « tourist », que la langue française adopte en 1803. Un touriste est alors – comme aujourd’hui – un individu qui se déplace et séjourne loin de chez lui, dans un but non professionnel, avant de revenir à la maison. Aujourd’hui, est considéré comme touriste, pour les Nations unies, « toute personne en déplacement hors de son environnement habituel pour une durée d'au moins une nuitée et d'un an au plus. »

Puis que nous sommes entre nous, je signale par parenthèse que la tourista (ou turista) est entrée dans la langue française en 1973, en provenance du Mexique.

Et puis il y eut les “congés payés” (toujours préférer cette expression à “vacances”), la France étant plus généreuse  que la majorité des pays en la matière. Et là, forcément, les choses se gâtèrent. D’autant que la publicité, comme Radio Paris, systématiquement, ment. Et on observa régulièrement un décalage entre ce qu’est réellement le tourisme et sa représentation.


Du tourisme et de sa représentation
Du tourisme et de sa représentation
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