mardi 13 septembre 2016

Un directrice : la révolution à l'université Lyon 2


Au palmarès du politiquement correct, l'UFR anthropologie, sociologie et science politique vient de battre tous les records en décidant que le masculin ne serait plus le genre de référence.

Cette (cet ?) UFR est dirigée (dirigé ?) par un directrice : le (la ?) professeur (professeuse ?) des universités (universitées ?) David Garibay.

Pendant que ces éminences font mumuse, l'université lyonnaise impose depuis des années à ses personnels des conditions de travail uniques dans notre pays, au niveau des obligations d'enseignement en particulier, les universitaires de Lyon 2 acceptant de travailler en gros un tiers de plus que leurs collègues de France. Mais David, qui, sur la photo, a une bonne tête d'homme viril, est directrice. L'honneur est sauf (sauve ?).

Notez également qu'Anne Joëlle Bottemer, responsable des services administratifs et financiers (là où se situe désormais le pouvoir dans les universités depuis Pécresse/Fioraso) est “ cheffe ”. “ Chef ” vient du latin “caput” (capute ?). Son féminin est “chef” (chez les infirmières, les gardiennes de prison en particulier). Depuis 1916, le français connaît “cheftaine” (chez les scouts),  qui vient de l'anglais “chieftain” (chef de clan), qui vient lui-même du vieux français “chevetaine”, féminin de “chevetain”.

Si les technocrates qui nous gouvernent savaient que nos langues sont nées avant eux et que leur richesse est incommensurable et inépuisable ...
Un directrice : la révolution à l'université Lyon 2
Un directrice : la révolution à l'université Lyon 2

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